Before 8 am

C’est un matin calme — jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.
Avant même que l’horloge n’indique 8h, la voix d’une mère brise le silence d’une maison déjà sur le fil. Ce n’est pas un cri qui cause la rupture — c’est les années de pression, les listes mentales qui tournent en boucle, l’équilibre précaire d’un quotidien privé de sommeil, entre soin des autres, travail rémunéré et retenue émotionnelle.

En une seule expiration, ce qui devait rester enfoui déborde dans la pièce, surprenant son partenaire, figeant son enfant, et faisant éclater une routine matinale qui tenait déjà à un fil.

Le reste de l’épisode ne parle pas de réparer ce qui a été brisé — mais de l’affronter. On navigue entre passé et présent, entre les échos de sa propre enfance et la prise de conscience qu’elle est peut-être en train de reproduire les cycles qu’elle s’était juré de rompre.

Elle trouve un moment de rédemption, non pas dans des excuses, mais dans la respiration. En créant quelque chose de beau pour un client, elle se rappelle qu’elle a encore de la valeur — même lorsqu’elle se sent au bord de l’effondrement.

Et bien qu’il n’y ait ni étreinte, ni réparation cinématographique, la dernière image la montre sortant — vers la lumière du matin, vers la grâce, vers une nouvelle tentative.